vendredi 31 mars 2017

Barbare Guitare Metal

Je sais que vous êtes impatient de découvrir mes talents de guitariste. Je vous propose enfin de découvrir ma dextérité en vidéo dans le domaine où j’excelle : Le Metal !


La recette du barbare très "hot"

Parce que nous les barbares ont  un solide appétit et que la cuisine épicée ne nous fait pas peur, je vous propose une recette personnelle qui fait un peu transpirer.

Le Poulet Rôti Sauce à la Diable

Pour cela, allez à la ferme la plus proche et achetez une belle grosse volaille.
Plumez-la (pas de fausse pudeur) et farcissez-la de piments et de poivrons bien rouges.

Ensuite, lorsque la bête bouge un peu trop, assommez-la d'un violent coup sur la crête et arrosez la d’un coup de rouge (ce qui rendra le goût encore meilleur).

Passez le poulet au four pendant 50 mn. Pensez cependant à allumer le four, sinon cela risque d'être un peu plus long.

Lors de la cuisson, préparez une sauce avec les restes de piment.
Pour cela, écrasez les piments dans un saladier. Arrosez-les d'un peu d'harrissa
(à peu près 2 litres). Saupoudrez de poivre noir moulu, de paprika et de safran avant le malaxage avec 15 cornichons et 10 oignons. Ajoutez une pointe d’exotisme avec une cuillère à soupe de wasabi.

N'hésitez pas de mouiller le hachis avec du vinaigre et du Tabasco puis de mélanger avec de l’ail écrasé dans du persil. Une pointe de moutarde forte saura parfaire votre préparation.

La cloche du minuteur sonne. Sortez le poulet rôti. Fumez-le avec des sciures de taille-crayon brûlées au briquet Bic.

Versez la sauce à la Diable sur le poulet et servez dans un espace non-fumeur (sinon risque d'explosion).

Prévoir dix barils d'eau à servir à table et de vous munir d'un extincteur.

Bon appétit !

dimanche 26 mars 2017

Barbares Kings Of Metal

Comme vous le savez, moi Le Barbare, je suis un grand fan de musique viking.
Découvrez dans la vidéo ci-dessous les Kings Of Metal !


La Vie De Merde du barbare

Non on ne peut pas dire que j’ai particulièrement une vie de merde. Je faisais juste référence à ce site http://www.viedemerde.fr
Il est excellent, plein d’humour, surtout si on aime bien se moquer des mésaventures des autres !

J’y ai un compte et je poste souvent des messages. A ce jour j’ai eu deux quotes de retenues :

Par le barbare / lundi 6 octobre 2008 15:07

Par le barbare / samedi 11 octobre 2008 10:02

Alors à vous, amusez-vous bien 😉

vendredi 24 mars 2017

La fureur du dragon

Aujourd’hui, après m’être longuement raisonné, je devais me résoudre à y aller. Je ne pouvais décidément pas reculer éternellement bon sang ! Pourtant il le fallait bien malgré mes réticences. 
Je devais avoir confiance en mes qualités de guerrier. En bon Barbare qui se respecte, je me devais d’affronter une bonne fois pour toute "La Bête" ! 
C’est que je ne pouvais même plus compter sur ma horde ! Ils m’avaient lâchement abandonné dans ma quête. Je devais m’y rendre seul pour vaincre ce démon et remporter le trésor convoité.

C’est d’un pas impavide que je me suis lancé sur le chemin qui mène à cette vile créature démoniaque. 
Je vérifie une énième fois que je suis bien équipé. C’est bon, je suis armé pour combattre ce monstre qui hante mes cauchemars.
Après une longue marche parsemée de pensées combatives mais surtout de doutes, je me présente enfin devant l’antre du mal. 
Je bande mes muscles, respire un grand coup et je pénètre dans l’enceinte maudite qui renferme un dragon d’une cruauté sans nom.
Je me plante devant l’horrible chose quand celle-ci me transperce d’un coup du regard ! Je me sens complètement tétanisé, m’arrêtant net dans mon élan de conquérant. L’être sordide en profite alors pour lancer son attaque !

C’est d’une voix rocailleuse et dévastatrice que l’atrocité sur patte me lance :
"Alors mon petit monsieur, qu’est-ce qu’il veut ? Dépêchez-vous, d’autres clients attendent !" 
Il s’agit madame Lamiche, la vieille boulangère acariâtre de l’unique boulangerie du village !
Je ne suis plus qu’un moins que rien devant cette succube revêche. Mon courage s’envole et je me désole.
Je ne puis que balbutier d’un son quasi-inaudible : "une ba-ba, une ba, une ba-ba …. "
La méchante sorcière réplique d’un tonitruant : "Et bien, vite mon petit monsieur, on n’a pas toute la journée hein !".
Je ne suis plus qu’un vermisseau rampant qui tente d’articuler : "Une baguette ma-ma-madame" et je lui tend timidement ma pièce de 2 sous.
Elle m’assène à ce moment le coup de grâce : "Je ne vous rends pas monnaie hein, je n’ai plus du tout de petites pièces ! Allez, à qui le tour ?"

Je me suis enfuis honteux, la queue entre les jambes et une baguette trop cuite, sûrement immangeable, sous le bras. Je ne suis pas parvenu à lutter contre l’atrocité incarnée, c’est elle qui m’avait de nouveau terrassé !

Promis, la prochaine fois, je m'achète du pain de mie chez l'épicier !

mercredi 22 mars 2017

Le Barbare fait Sextape

Vilain barbare pas trop arriéré, j'ai investi dans un téléphone avec une caméra. Je vous offre donc la chance de visionner ma toute première vidéo où j'ose me mettre à nu ! Bande de veinards !




dimanche 19 mars 2017

I'm not Superstitious

je ne suis absolument pas d’un naturel superstitieux mais parfois je constate de troublantes coïncidences qui remettent parfois en question mon esprit cartésien (ou de barbare buté, c’est selon).

Je m’explique. Je remontais l’autre jour une avenue lorsque j’aperçois au loin une échelle appuyée contre la façade d’un immeuble. Alors que je ne crois à  aucune forme de force invisible, je ne peux m’empêcher de penser : « passe dessous et tu auras du malheur ». Surtout que je trouve cela stupide d’autant que cette pensée est collective. Comment un événement puisse avoir les mêmes conséquences pour tout le monde ?  Alors je rigole intérieurement et je franchis bravament le pas sous la dite échelle. Est-ce qu’à ce moment ma réflexion monopolisait toutes mes pensées ? Toujours est-il que je n’ai pas vu le poteau qui se trouvait juste derrière. Le choc fut brutal ! Très brutal !

Non content de cette mésaventure, je rentre le soir en voiture. La nuit tombait en démontrant un proverbe bien connu car dans l’obscurité, je distinguais alors un chat qui n’était pas gris mais bel et bien noir ! RRRaaahHHhh, c’est pas ma journée ! Alors même si je ne tombe pas facilement dans la crédulité de masse, je reste prudent en ralentissant brusquement. Ce que je n’aurais jamais du faire puisque l’automobiliste qui me suivait m’est rentré dedans. 

Le lendemain, en me remémorant cette pitoyable expérience, je décide de prendre du repos et rester chez moi. Je profite donc de mon jardin lorsque je me rends compte que machinalement je cherchais un trèfle à quatre feuilles. Etait-ce un acte inconscient pour conjurer le mauvais sort ? Surtout qu’après avoir consulté le calendrier, j’avais constaté avec stupeur que nous étions un vendredi 13. Alors simultanéité d’événements ou non, une branche d’arbre a cédé et est tombé sur ma tête alors que je ne portais même pas mon casque. Ouille !

Je ne veux pas céder à l’idée que la chance ou la guigne sont mues par de légendaires histoires, mais je vais quand même m’acheter une patte de lapin et un fer à cheval… on ne sait jamais…. Maman, j’ai peuuuur !



mercredi 15 mars 2017

Va y avoir du sport

En tant que barbare, je me dois d’avoir une parfaite condition physique. C’est pourquoi je suis rompu à une discipline sportive intense dans différents domaines afin d’exploiter tout mon potentiel musculaire.
Vous trouverez ci-dessous mon planning type d’entrainement :

Lundi : Saut en largeur, lancé de petits pois en boite, jeté de cure-dents.
Mardi : Nage avec bouée canard dans un bassin rempli de requins en plastiques.
Mercredi : Courses de caddies dans les hypermarchés. Puis épaulé-jeté des achats dans le frigo.
Jeudi : Exercices de combats à poings nus contre les petits morveux de la maternelle d'en face.
Vendredi : Jogging (la tenue...) avec gymnastique du bassin auprès des "entraîneuses" du bois.
Samedi : Musculation du levé de coude au comptoir de la brasserie suivi de l’apérobic.
Dimanche : Plongée en apnée (au moins 30 secondes) en baignoire d’appartement. 

Puis on termine avec une bonne séance d’étirement au fond du canapé suivi enfin d’un petit repos constitué d’une sieste de pas plus de quatre heures (faut pas abuser non plus !)



dimanche 12 mars 2017

I'm so excited

Ce matin j’avais vraiment du mal à me réveiller. J’ai alors bu quelques cafés histoire de me réveiller un peu. Mais me voyant toujours bailler, mes collègues m’ont proposé de me booster un peu en ingurgitant du Red Bull.

Parce que je me sentais complètement fatigué, j’en ai descendu trois d’affilé. Bien AAAAAAAAHHHHHH, je me demande vraiment ce qu’ils lui trouvent à cette boisson soit disant énergisante. AAAAAAHHHHHH . Non parce que j’ai l’impression que ça ne me fait AAAAAHHHAHAHAHHA absolument rien du tout. HHHHHHAAAAAAA Quoi ? J’ai tapé sur la tête de Christian avec mon agrafeuse ? AAAAAAAHHHHH ! Mais pas du tout ! AAAAAHHHHHH Et si je cours partout c’est parce que mon médecin me l’a conseillé. AAAAHHHHHHHH Hein ? Pourquoi je suis perché maintenant sur le placard en balançant des gommes ? AAAAAAAAHHHHHH. Je vous rassure, non tout va très bien ! HHHHHAAAAAAA. Mais non je ne crie pas avec des yeux révulsés AAAAAAAHHHHHHHH ! ! ! !



samedi 11 mars 2017

L’enfer du jeu


RrAAaaahhHH, on m’avait pourtant prévenu de ne pas tomber dans l’engrenage du jeu d’argent. 
Mais  cette fois-ci j’ai craqué. J’ai succombé à la tumultueuse spirale des paris.
Je suis rentré de plein fouet dans l’univers de Las Vegas et ses casinos, du Turfiste et ses bookmakers, des cercles fermés des rois du poker de Las Vegas, de Deauville et de sa table à roulette, des tricheurs et des calculateurs, des adeptes de la martingale, de l’avidité, de la chance, de l’adrénaline permanente, des mises à dix contre un, du mensonge, des dés hasardeux, de la richesse à la banqueroute…

Et oui, j’avoue, ce week-end, j’ai parié 1 euro avec mon petit cousin que je le gagnerai en jouant à la bataille… et j’ai perdu ! *ouiiiiiinnnnnnnn*  (faut que je me refasse…)

Lost

Je me suis réveillé ce matin avec une sensation bizarre. Encore trop peu alerte pour identifier ce que c’était mais j’avais une impression de manque.
Bon, ça s’éclaircira après le petit déjeuner. Ggrummbll ! D'ailleurs, en buvant mon café, alors que j’écoutais d’une oreille ma barbarine me racontant sa journée d’hier, mon sentiment étrange s’accentua.
Impossible encore de définir ce que c’était mais je sentais que j’avais perdu quelque chose. Oui mais quoi ? La question commença à m’obséder mais je devais me rendre au travail. J’aurais le temps d’y penser en chemin.
Et du temps j’en avais. En effet, mon train fut annoncé avec beaucoup de  retard. Mon impression se marqua alors de plus en plus. Mais qu’ai-je donc pu égarer ? RrraaAahhh ! Ca commençait à devenir pénible !
Plus tard au travail, mon ordinateur ne voulait pas démarrer. Décidément, cette journée ne déroulait vraiment pas très bien. Pendant que informaticien tentait de connecter ma machine, mon idée d’une dépossession me taraudait davantage. GGgrrrr, c’est chiant à la fin ce ne pas déterminer ce malaise !
A la pause déjeuner, direction la cafétéria. Mais pourquoi le micro-onde est-il tombé en panne au moment où j’enfournais mon plat ? ! Non mais c’est pas vrai ! Cette journée maudite continuait de plus belle en augmentant ce trouble lié à une perte. Mais qu’est-ce donc ? ? ?  RrrrAahhh c’est énervant !
Lorsque ma journée fut terminée, je me suis rendu à la poste pour un colis à envoyer. C’est quand j’ai pu constater avec une trop longue file d’attente que j’en aurai pour une bonne heure de queue que j’ai eu le déclic ! J’avais perdu ma patience ! ! ! Argh !




mercredi 8 mars 2017

La Réincarnation

Crôooyez-vous en la réincarnation ? Parce que moi je n’y crôois pas du tout. Je discutais tantôt avec un ami qui selon lui à des dons pour deviner nos vies antérieures. Il passe la main au-dessus de votre tête et rentre dans une sorte de transe qui lui permet d’avoir des visions sur notre passé quôoi. Il m’a relaté avoir tenté l’expérience plusieurs fois et avait stupéfait la personne auscultée par des révélations incrôoayable sur son existence dans des temps anciens. 

Nous passerions selon lui, de corps en corps, sortes d’étapes après la mort comme une mue de notre être afin de renaître sous un jour nouveau. Dingue quôoi ! L’affirmation la plus surprenante est que ce transfert d’âme s’effectue indifféremment d’êtres humains au monde animal.
Quôoi, vous pourriez tout à fait être la réincarnation d’un Roi célèbre, comme le roi des animaux. Quôoi ?!
Me voyant sceptique, il a dû essayer sur ma propre personne. Après quelques minutes, le verdict est tombé Je serais issu d’une famille de crapauds ou de grenouilles. Non mais, vraiment n’importe quôooooaaa ! Il crôooaaa quôoaa lui !

Je ne gobe pas n’importe quôoa moi ! Quelques mouches de temps en temps, mais guère plus… Bon, c’est pas l’tout, mais j’ai mon cours de muscu, pour être fort et gros comme un bœuf là… 




Possédé

RRRrrRaaaAAaahhHHhh ! Je suis possédé ! 

Je me suis réveillé ce matin avec des sueurs froides et une étrange sensation qui m’a subitement redressé. C’est une fois le corps raidi que je me suis fait la réflexion : Satan m’habite (je sais, elle est connue mais elle me fait toujours rire). Mais pourquoi moi ! C’est à ce moment que je me suis mis à trembler puis vomir toute ma bile sur mon lit en proférant des insanités envers tous ceux qui osaient m’approcher.

Mais à l’instar de ce que nous connaissions au travers des terribles films cultes comme par exemple : « l’Exorciste », les pulsions diaboliques qui m’animaient, ainsi que les mots qui fusaient prenaient une bien étrange tournure.

En effet, je gueulais d’une voix rauque des insultes assez originales comme : «Diantre, que vous êtes tous laids ! » ou « Dame, votre mère suce des sucettes à l’anis à l’aspartam» ou « Sac à papier, j’en suis tout retourné ! » pendant que ma tête pivotait de droite à gauche comme pour refuser le sort auquel j’étais destiné. Sauf que ça m’a déclenché un torticolis d’Enfer ! Obligé de masser avec de la crème pendant trois heures !
Que Diable m’arrivait-il ? En plus des hauts le cœur, mon visage se couvrait de pustules purulents qui éclataient, me brouillant la vue pleine de pus. Ainsi, alors que je voulais sortir de cette chambre des horreurs, je percutais les meubles pour en perdre l’équilibre et m’affaler sur le sol jonché de rognures d’ongles diaboliques ! Mes écorchures aux genoux me  brûlaient comme des damnés dans les flammes. En tentant de me relever, pendant que des sons résonnaient dans mon crâne, j’agrippais les draps dans d’ultimes soubresauts, tel un épileptique abusant de Guronzan, qui en glissant m’ont entraîné dans une terrible chute. Ce qui m’a fait exploser la tête sur le parquet.

J’ai subitement pris conscience que j’étais possédé par : Le Pas Malin !
Merde, pas de bol. Ou alors j’ai juste un peu trop bu hier soir…




L’étoffe d’un héros

Par un beau matin de printemps ensoleillé, je me baladais autour d’un très joli lac aux abords d’une route fleurie. J’admirais le paysage lorsque j’entendis des petits cris et des remous dans l’eau. Je balaye les berges et l’étendue d’eau d’un regard vif pour tenter de localiser la provenance des ces sons pour le moins inquiétant. C’est alors que je le vis. Il était en train de se noyer et ses débattements apeurés n’arrangeaient rien.
J’étais seul, personne pour m’aider à lui prêter secours ! En plus, j’avais oublié mon téléphone portable à la maison. Que faire ??? Surtout ne pas paniquer ! Me souvenant d’un épisode de MacGyver, je tire une branche d’arbre et lui la tend pour tenter de le ramener sur le bord. Mais le bougre sombrait encore un peu plus dans l’eau saumâtre. Je pouvais lire la détresse de ce petit être m’implorant de le sauver d’une mort certaine.

N’écoutant que mon courage, je décide alors de plonger… ma main dans l’eau afin de sortir ce pauvre piti pigeon. Ouf, c’était moins une ! Il me remercia d’un léger piaillement. Il était temps pour lui de retrouver les joies de la vie. Je l’ai alors lancé très haut dans le ciel pour qu’il rejoigne ses amis. Et là, je ne sais pas ce qui s’est passé mais il est retombé à pic… et direct sur la route... C’est un 4X4 qui l’a fauché… heu… snif donc…


Le Corbeau

Parce que je suis vil et misérable, j’ai décidé d’écrire des lettres ordurières à ceux qui m’ennuient !

Ainsi j’ai commencé par mon voisin d’en face qui a un plus beau jardin que moi. Je lui ai envoyé un n pli vengeur disant à peu près ceci : " Monsieur Duchemol, vous savez ce que vous êtes, hein ? Et bien je vais vous le dire, vous êtes un pas beau ! " 
Vous noterez la verve hautement littéraire qui me singularise lorsque j’écris. 
Et j’ai signé : Votre voisin. 
Je ne suis pas fou, je n’allais pas mettre mon nom…

Puis s’ensuit un courrier à mon oncle. Juste histoire de l’embêter un peu ce vieux radin. Ma plume bien remplie d’un fiel rancunier : " Alors vieux grigou qui n’est même pas capable de donner une piécette à son neveu pour Noël ! On dort la conscience tranquille sale rat ? !
Signé : Le corbeau. 
PS : et je ne suis pas ton neveu, non, non. " 
Constatez ma faculté à brouiller les pistes.

Je me suis ensuite attaqué à notre plus dure des administrations : Les impôts. Alors là, je me suis lâché. Voyez un peu : 
" Monsieur l’inspecteur des impôts, je trouve que vous êtes un gros nul et que vous sentez pas bon du bec. En effet, vous avez été injuste envers un de vos contribuables en ne lui accordant pas un abattement pour dons aux bonnes œuvres de Madame Claude siégeant rue de Pigalle. Alors je vous pisse à la raie. 
Ci-joint la preuve de mes dires : ma déclaration de revenus complète."
Signé : Monsieur X. 
Haha, c’est que j’ai l’art de rester anonyme moi !

Signé : Le Barbare vengeur masqué



Le Casse

Ca y est, tout est fin prêt pour le casse du siècle. Le plan est précis et minutieux. J’ai tout réglé comme sur du papier à musique. Les lieux ont été repérés. J’ai chronométré les allées et venus du gardien. J’ai mesuré les distances en pas qui me séparent de l’entrée de la chambre forte. 

Pour l’équipement, j’ai tout prévu. Des outils de forage, un bon gros chalumeau, une tenue de camouflage, des gaz lacrymogènes et surtout des armes. J’ suis un fou moi ! Je n’hésiterai pas à prendre des otages si ça tourne mal. Mais le magot convoité en vaut la chandelle ! 

J’ai décidé d’attaquer la nuit. Il va falloir que je fasse très vite tout en restant très calme. Il ne s’agirait pas d’ameuter tout le quartier. Je vais me faufiler lentement mais sûrement près de l’entrée pour ensuite fracasser la porte et me précipiter vers mon futur butin !

Aha, j’espère que cette fois ci je vais enfin réussir à piquer la tirelire de mon petit frère !



Une bien triste nouvelle

C’est d’un pas lent et lourd que j’arpente en pleurant les mornes chemins sous la pluie depuis ce matin. Errant, le regard hagard sur les passants qui se retournent discrètement,  épris de compassion envers un être malheureux dont la douleur non contenue se lit aisément sur un visage meurtri et éploré. Des bouffées de tristesses incessantes me font monter des larmes brûlantes qui coulent sinueusement sur mes joues glacées par la froideur hivernale.

Un sentiment pénible, mêlé à de l’angoisse, me noue l’estomac à m’en donner la nausée. Mais pourquoi le monde est-il si barbare ? Comment peut-on survivre à la cruelle adversité qui ne nous épargne rien ? Tant de douloureuses questions se présentent dans mon esprit torturé alors qu’un grave événement vient de bouleverser mes idéaux désormais détruits en milles morceaux.. Je ne suis plus qu’un Viking contrit et abattu qui se laisse submerger par une sombre mélancolie le réduisant en pièces. Mes pensées tourmentées n’ont de cesse que de ressasser l’affligeante vérité qui soulève en moi autant de peine que de révulsion. 

Mon cerveau affecté est soumis à la sinistre torture qui me partage entre confusion et affliction me menant à une dépression qui me réduirait à jamais en miette.
Il y des jours comme ça. Où sans crier gare une bien triste nouvelle vient contrarier votre vie à vous plonger dans le  désarroi le plus terrible et vous laissant seul face à votre chagrin qui vous ronge de l’intérieur.

En effet, je venais d’apprendre, dans son dernier ouvrage, que Oui-Oui avait cassé son auto et qu’il devait désormais se déplacer à pieds….
Cette littérature est vraiment trop dure pour moi. Promis, demain j’attaque le club des cinq.



Les cornes amuses

J’ai entendu dire que  les Vikings ne portaient pas de casques à cornes !

Enfin, il paraîtrait que c'est une confusion historique qui a créé cette légende : ce sont leurs ancêtres, à l'âge de bronze nordique (entre 1500 et 500 avant J.C.) qui en portaient, mais uniquement lors des demandes en mariage et lors des grandes cérémonies, afin de montrer leur richesse.  Mais en aucun cas les casques à cornes  n’étaient utilisés pour combattre ! 

Au combat, les Vikings portaient des sortes de bonnets en cuir, puis au fil des décennies ils se complexifièrent et les casques en métal se multiplièrent… 

Non mais alors d’où viennent ces cornes que j’ai en permanence  au dessus de la tête ?
Peut-être devrais-je poser la question à ma Barbarine qui paraît-il aime bien inviter le facteur à boire à la maison quand je ne suis pas là…