mercredi 8 mars 2017

Une bien triste nouvelle

C’est d’un pas lent et lourd que j’arpente en pleurant les mornes chemins sous la pluie depuis ce matin. Errant, le regard hagard sur les passants qui se retournent discrètement,  épris de compassion envers un être malheureux dont la douleur non contenue se lit aisément sur un visage meurtri et éploré. Des bouffées de tristesses incessantes me font monter des larmes brûlantes qui coulent sinueusement sur mes joues glacées par la froideur hivernale.

Un sentiment pénible, mêlé à de l’angoisse, me noue l’estomac à m’en donner la nausée. Mais pourquoi le monde est-il si barbare ? Comment peut-on survivre à la cruelle adversité qui ne nous épargne rien ? Tant de douloureuses questions se présentent dans mon esprit torturé alors qu’un grave événement vient de bouleverser mes idéaux désormais détruits en milles morceaux.. Je ne suis plus qu’un Viking contrit et abattu qui se laisse submerger par une sombre mélancolie le réduisant en pièces. Mes pensées tourmentées n’ont de cesse que de ressasser l’affligeante vérité qui soulève en moi autant de peine que de révulsion. 

Mon cerveau affecté est soumis à la sinistre torture qui me partage entre confusion et affliction me menant à une dépression qui me réduirait à jamais en miette.
Il y des jours comme ça. Où sans crier gare une bien triste nouvelle vient contrarier votre vie à vous plonger dans le  désarroi le plus terrible et vous laissant seul face à votre chagrin qui vous ronge de l’intérieur.

En effet, je venais d’apprendre, dans son dernier ouvrage, que Oui-Oui avait cassé son auto et qu’il devait désormais se déplacer à pieds….
Cette littérature est vraiment trop dure pour moi. Promis, demain j’attaque le club des cinq.



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